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MOHAMED FOFANA

Lorsque j’évoluais au Stade de Reims, j’ai passé en parallèle le DUGOS, via l’UNFP/ESR, pour en savoir un peu plus sur le fonctionnement d’un club sportif.

« Le rôle d’entraîneur n’est pas simple. Quand on est joueur, on ne s’imagine pas tout le travail qu’il y a pour préparer une séance d’entraînement, ni même ses objectifs. »

Parcours joueur :

2004-2012 TOULOUSE FC
2012-2016 STADE DE REIMS
2016-2028 RC LENS

1. Comment as-tu préparé et vécu ta transition professionnelle ?

Lorsque j’évoluais au Stade de Reims, j’ai passé en parallèle le DUGOS, via l’UNFP/ESR, pour en savoir un peu plus sur le fonctionnement d’un club sportif.
Ainsi, j’ai pu découvrir toutes les composantes du club et leurs utilités.
Pendant cette formation, j’ai beaucoup échangé avec le directeur général sur l’évolution du club, ses objectifs à court et moyen terme, notamment sur la partie Formation, qui pour moi, était un secteur à développer encore plus profondément.
Ça m’a permis, en quelque sorte, de m’investir sur le futur du club.
Lorsque j’ai mis un terme à ma carrière de joueur, le Stade de Reims m’a proposé un rôle d’entraîneur adjoint avec l’équipe réserve afin d’aider les jeunes, via mon expérience, à mieux se préparer aux exigences du monde professionnel.

C’est un rôle qui me correspond bien car je reste proche des joueurs, tout en essayant de les aider à atteindre leurs objectifs.

2. Avec du recul, Aujourd’hui quelles informations, précisions et /ou conseils peux-tu nous donner sur ton activité ?

Le rôle d’entraîneur n’est pas simple.
Quand on est joueur, on ne s’imagine pas tout le travail qu’il y a pour préparer une séance d’entraînement, ni même ses objectifs.

Lorsque j’ai commencé mon nouveau rôle, je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal à trouver ma place, car je découvrais un autre métier et une autre façon de voir le football.
Je n’avais jamais conçu de séance et je n’avais jamais été dans la peau de celui qui dirige ou anime une séance.
Il a fallu que je travaille sur mes postures, ma pédagogie etc…

Finalement, petit à petit, j’ai réussi à trouver mes marques grâce notamment aux autres coachs qui travaillent avec moi, mais aussi aux semaines de formations d’entraineur (BEF).

Aujourd’hui, je prends beaucoup de plaisir dans ce rôle, car j’ai plus d’assurance et un peu plus de compétences pour proposer des exercices pertinents.